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Benoit Laval

Rencontrez Benoit Laval, directeur des ventes Haute Joaillerie et Créations exceptionnelles chez Piaget. Après avoir dirigé 200 personnes à La Réserve, il n’en gère plus que 6 à la boutique Piaget de Genève. En plaçant l’empathie au premier plan, il a prouvé que la dimension humaine primera toujours. Il ne s’agit pas de connaissance, mais du temps passé avec des personnes à l’écoute.

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Mon parcours professionnel

J’aide mes amis à trouver ce qu’ils recherchent. C’est comme ça que je décris mon métier, et c’est comme ça que je l’envisage depuis le début. Originaire de Paris, et après avoir vécu en France et en Ukraine, je savais que je voulais m’installer à Genève avec ma famille, j’ai donc sauté sur l’occasion de rejoindre La Réserve en tant que directeur général adjoint en novembre 2014. C’est là-bas que j’ai rencontré les personnes qui allaient m’ouvrir la porte du Groupe. Passer de l’hôtellerie au commerce de détail a été tout à fait naturel. J’avais la bonne attitude, le reste s’apprend.

Piaget cherchait quelqu’un pour diriger sa boutique phare de la rue du Rhône. L’idée de me lancer dans la vente au détail m’exaltait. Sur le papier, cette décision ressemblait à une régression, car à La Réserve, je supervisais 200 personnes, contre 6 chez Piaget, mais le défi était extraordinaire. J’ai eu de la chance, car l’équipe de Piaget était établie depuis de nombreuses années. Nous avons beaucoup travaillé sur la façon dont nous accueillons les clients et dont nous apportons la bonne humeur dans la boutique. J’aimais aussi la perspective d’aller à la rencontre de nouveaux clients. Considérer que nouer des relations en dehors de la boutique était aussi important que la boutique elle-même était nouveau pour moi. Le directeur marketing pour le marché suisse m’a donné les moyens de le faire et c’est grâce à lui que j’en suis là aujourd’hui. « Lorsque vous partez de zéro et que vous voulez essayer de nouvelles choses, vous devez évoluer dans un climat de confiance, vous devez vous sentir soutenu, et c’était le cas pour moi. »

 

Certains pensent que dans une boutique les journées se ressemblent, on ouvre, on ferme, on voit des clients, mais la réalité est toute autre. Parmi mes meilleurs souvenirs, il y a le jour où j’ai rencontré M. Rupert. Il est venu à la boutique en décembre, pour acheter des bijoux pour sa fille. Il était très sympa. Nous avons parlé du restaurant chinois de La Réserve qu’il affectionne particulièrement. Et il a dit : « Nous avons besoin de gars comme vous issus de la filière hôtelière parce que vous faites preuve d’empathie. » Preuve que la dimension humaine prime. Il ne s’agit pas de ce que vous savez, mais du temps que vous passez avec les gens qui vous écoutent. Trois ans après, les RH m’ont demandé de participer à la création d’un nouveau poste qui servirait d’intermédiaire entre le siège, les boutiques et nos clients. C’est ainsi que j’ai atterri où je suis aujourd’hui.

“J’ai appris qu’il faut perdre pour être capable de gagner. Il faut essayer des choses. Il faut échouer. Mais ne rien tenter est interdit. Nous sommes là. Il faut essayer et essayer encore, jusqu’à trouver le moyen de gagner.”

Ma plus grande leçon

Cela fait quelques années que je me nourris de l’esprit magique de Piaget, et j’aime vraiment cette Maison. Ce dont je suis le plus reconnaissant, c’est que le Groupe, et Piaget me permettent d’être moi-même. Ils m’ont même poussé à m’exprimer davantage. Le Benoît d’aujourd’hui a changé, et ses perspectives sont beaucoup plus vastes. J’ai appris qu’il faut perdre pour être capable de gagner. Il faut essayer des choses. Il faut échouer. Mais ne rien tenter est interdit. Nous sommes là. Il faut essayer et essayer encore, jusqu’à trouver le moyen de gagner.

Mots de la fin

En y réfléchissant, qui aurait cru qu’un scientifique diplômé en biologie moléculaire et en génétique deviendrait directeur d’une boutique de luxe ? Il y a un point commun entre ces deux mondes. Je suis quelqu’un qui ne peut rien faire tout seul. J’ai besoin de partager. J’ai besoin de me sentir utile. Si l’hôtellerie et le luxe m’ont attiré, c’est notamment pour les clients et les personnes. Je m’épanouis à nouer des liens, à profiter de ce qu’il y a de meilleur en chacun et à en tirer quelque chose, avec mon équipe comme avec mes clients. Tout est question d’échanges. Cela me permet de me développer et d’aider les autres à se développer également.

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