Maxime Dischinger
Rencontrez Maxime Dishcinger, formateur international en horlogerie chez Vacheron Constantin. À l’âge de 19 ans, son rêve se réalise lorsqu’il rejoint le Groupe en tant qu’horloger chez Vacheron Constantin dans le service de contrôle des commandes où il est chargé de résoudre les problèmes des mouvements mécaniques et à quartz.
Mon parcours professionnel
Pendant mes études d’horlogerie en France, j’étais dans un atelier qui réparait tous les éléments des montres, de nombreuses marques différentes. J’ai été remarqué pour mes compétences en matière de service à la clientèle et c’est ainsi que j’ai eu l’occasion de travailler dans un atelier à l’âge de 20 ans, alors que la plupart de mes collègues avaient plus de 30 ans. Du contrôle des commandes, je suis passé au service clientèle des pièces de collection, en réparant des montres anciennes. De Genève à Hong Kong en passant par Shanghai, mes mentors ont vu que j’étais mobile et que je parlais convenablement l’anglais, ce qui faisait de moi le candidat idéal pour assister les horlogers à l’étranger.
En 2011, je suis allé à Hong Kong pendant cinq mois, pour réparer des montres au centre du service clientèle de Richemont. Ce que j’ai adoré à Hong Kong, c’est d’avoir pu travailler sur plusieurs montres modernes des Maisons Richemont. Le fait de pouvoir partager des idées et des techniques différentes entre horlogers venus des quatre coins du monde était très instructif. Ensuite, j’ai fait un séjour d’un mois à Moscou, suivi d’un autre mois à Dubaï. Cela m’a conduit à accepter un contrat d’un an avec Richemont à Shanghai, après quoi je suis revenu chez Vacheron Constantin en tant que coordinateur des ateliers du service clientèle à Genève. En 2017, j’ai été sollicité par Vacheron Constantin pour occuper un poste de direction, que j’ai accepté à la condition de pouvoir encore voyager à l’étranger pour des missions ponctuelles.
“J’aime vraiment explorer des cultures différentes et rencontrer de nouvelles personnes ; voyager bouscule ma routine quotidienne.”
Ma plus grande leçon
Lorsque je suis arrivé au service clientèle des pièces de collection, j’ai rencontré Serge Glanzman. C’est un horloger de 76 ans à l’époque, qui est devenu mon mentor. J’apprenais tous les jours à ses côtés. Il n’a pris sa retraite qu’à l’âge de 80 ans. Je ne suis pas sûr de travailler jusqu’à 80 ans, même si je me sens très bien chez Vacheron Constantin. Je n’ai jamais songé à l’impact que j’ai pu avoir sur Richemont, car c’est un groupe tellement important. Probablement parce que j’ai acquis un grand nombre de nouvelles compétences au cours de mes voyages et que je peux les partager lorsque je donne des formations à l’étranger dans nos nombreux centres de service clientèle.
Mots de la fin
Les gens pensent que les meilleurs horlogers sont de Genève, mais lorsque vous rencontrez des horlogers dans des pays étrangers, loin de la manufacture suisse, cela vous ouvre la porte à des techniques et des méthodes de travail différentes à tous les niveaux. Quelque chose qui a toujours été difficile ou compliqué pour moi peut être simplifié à leur contact et cela me plaît beaucoup.
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